Xavier est chargé de formation à la DCC. En février dernier, il a accompagné David Réaux et Sylvain Meutelet en mission au Burkina Faso. Il nous partage ses impressions.
« J’ai atterri à Ouagadougou le 21 février : c’était à la fois ma première mission DCC et mon premier séjour en Afrique subsaharienne… Une vraie plongée dans l’interculturalité pour moi qui suis chargé de formation !
L’objectif de ces 15 jours était d’assister David Réaux qui faisait sa première visite sur le terrain en tant que chargé de mission. Il prenait la suite de Sylvain Meutelet. Comme tous les bénévoles ayant ce rôle, David connaît très bien le pays. Un atout indispensable dans nos rencontres, nos déplacements et notre vie sur place.
Dès notre arrivée, j’ai été frappé par la poussière qui s’immisce partout et la grande pauvreté du pays, mais aussi par la simplicité de l’accueil des Burkinabés et la qualité des échanges avec nos partenaires.
J’ai surtout été touché de voir le bonheur des volontaires si à l’aise dans leurs missions respectives.
Ils étaient 5 à être en volontariat dans le pays.
– A Ouagadougou, la capitale : Stéphanie, coordonnatrice de projets environnementaux, Alice qui travaille pour la Fabrique, un incubateur d’entreprise et Adrien professeur de français.
– A Banfora : Lauriane, kinésithérapeute et Emma, ergothérapeute
Nous nous sommes tous retrouvés pour un week-end DCC à Ouagadougou. Au programme : temps d’échanges sur les missions de chacun, questions de sécurité et actualité française. Nous avons profité de temps de détente pour participer ensemble à la messe à la cathédrale, découvrir le célèbre Fespaco, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, et pique-nique franchouillard dans un parc que nous avons partagé avec des crocodiles.
Notre mission a également été l’occasion de rencontrer les appuis institutionnels et religieux de la DCC dans le pays.
Nous avons ainsi eu rendez-vous avec l’attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France, le nonce apostolique et France-Volontaires. La sécurité est bien sûr une question majeure, en particulier pour l’Ambassade, particulièrement vigilante sur la situation de ses ressortissants, comme l’a montré l’actualité depuis.
Nous avons aussi rencontré nos partenaires : Caritas, l’archevêque de Ouagadougou et l’évêque de Bobo-Dioulasso. L’objectif : essayer de repérer des besoins et les possibilités de mission.
Nous avons présenté aux évêques l’état actuel de la DCC en leur expliquant que nous n’envoyons plus uniquement des enseignants, mais des volontaires qui interviennent dans des champs de compétences très variés.
Pour moi, ce fut vraiment un voyage dans le concret. Il m’a permis de m’assurer de l’efficacité de mon travail au bureau à Paris. J’ai vu ce que faisaient les volontaires, comment ils ont réussi à s’insérer localement. Et j’ai même pu constater qu’ils se souvenaient de quelques ateliers de formation… »
Xavier Sarrat, chargé de formation
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