À l’heure où le Covid-19 limite considérablement les actions réalisables, Régis nous explique comment se déroule son volontariat depuis l’arrivée du virus dans son pays d’accueil. (Témoignage recueillit le 19 avril)
Régis est volontaire DCC dans un ensemble scolaire et une église jésuite de la ville Tacuarembó, en Uruguay, un pays encore peu touché par la pandémie. Il nous raconte comment se déroule son volontariat et en profite pour nous partager quelques souvenirs.
Es-tu confiné ? Comment ça se passe dans ton pays d’accueil ?
Régis : Le virus n’a pas atteint le département où je suis et il n’y a pas de confinement obligatoire. Mais depuis l’arrivée du virus dans le pays, le 13 mars, nous limitons nos contacts et ne faisons plus d’activités de groupe en présentiel. Nous rencontrons encore des gens mais faisons attention et conversons par voie numérique, afin de réaliser diverses activités.
Réussi tu as poursuivre ta mission ?
Régis : Oui, car il n’y a pas de suppression des activités. Certes, mon volontariat a changé de forme et beaucoup des activités de groupe que nous faisions se font via numérique. Mais je continue à faire des travaux d’entretien de l’église où je loge, j’aide aussi pour le transfert des donations alimentaires. Cependant, le « colegio » où je suis habituellement est fermé, mais les cours auquel je participe se font à distance.
Pourquoi as-tu décidé de rester en Uruguay ?
Régis : J’ai demandé à prolonger ma mission jusqu’en décembre, car je suis bien occupé et plus en sécurité que dans ma région d’origine, l’Alsace, où il y a beaucoup de contaminés.
Tu peux nous en dire un peu plus sur la situation du pays dans lequel tu te trouves ?
Régis : Il y a un peu plus de 500 cas et une dizaine de décès, mais aucun dans mon département. La plupart des écoles sont encore fermées y compris la nôtre. Il n’y a pas de date de retour à la normal ici !
Comment se déroulait ton volontariat avant la pandémie ?
Régis : Ça se passait déjà bien. Mes activités sont très diversifiées, j’interviens à la fois auprès des élèves d’un ensemble scolaire et dans une paroisse. Le matin je peux être avec des enfants, les mains dans la terre, l’après-midi en visite dans des familles de quartiers défavorisés et le soir en train de préparer un temps de prière pour le dimanche suivant.
As-tu quelques souvenirs à nous partager ?
Régis : Ma première intervention en prison. Un groupe de bénévoles intervient en prison, auparavant je ne les avais jamais accompagnés, en m’en tenant à ce que j’avais vu à la télé sur les prisons d’Amérique latine, l’enfer sur terre ! Mais, tout s’est très bien passé, dans une ambiance assez calme. Nous avons pu discuter et partager des temps spirituels, apportant ainsi de l’espoir à ces gens.
Distribuer des cadeaux aux plus démunis pour Noël et la rentrée scolaire, est une expérience que j’ai beaucoup apprécié ! Quelle joie de voir les visages s’illuminer, lorsque nous arrivions avec ces cadeaux… comme venu de nulle part !
Tu veux en apprendre plus sur la mission de Régis ? Clique sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=5kh0Gxlhz18
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