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Réseau Barnabé

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Partenaire de la DCC, le Réseau Barnabé a tissé des liens très forts en Terre-Sainte. Alice de Rambuteau, chargée de relations publiques à l’Enseignement Catholique de Paris, nous témoigne ici du besoin important de volontaires en Terre-Sainte. 

  • Peux-tu nous parler de votre structure, de sa valeur ajoutée, de sa dimension spirituelle ?

Difficile de parler de structure statique et pérenne car le Réseau Barnabé est composé d’initiatives diverses, fluctuant au fil des idées, de leur réalisation, au gré des années. On peut néanmoins dire qu’à travers ses initiatives, c’est la rencontre qui prime, entre élèves, professeurs, formateurs. Le fil conducteur est la promotion de l’enseignement de la langue française. Les liens qui sont tissés prennent place au sein des écoles de l’Enseignement catholique en France (8000 établissements scolaires) et chrétiennes de Terre Sainte : leur ouverture est un témoignage de foi, dans le respect de chacun.

  • Quel est l’apport de l’enseignement catholique dans l’éducation des jeunes ?

La centaine d’écoles chrétiennes existant en Terre Sainte est à l’image du pays, avec ses différences, son histoire. Mais il me semble que tous leurs directeurs ont avant tout à l’esprit le souci de l’enfant, avec son histoire, sa culture et ses talents. Tous apprennent à vivre ensemble, c’est un bel exemple d’éducation à la paix.

  • Quelle sera l’utilité d’un volontaire en tant que professeur de français en Palestine ?

Il est là pour assister les professeurs de français, et, après quelques semaines sur place et s’il s’en sent capable, prendre la classe en petits groupes. Il saura par sa culture encourager la fête de la francophonie, la création d’un club de français, animer des vacances en français l’été, corriger les devoirs ou aider à leur mise en place, agrémenter les cours théoriques d’anecdotes typiques qu’il est difficile de connaître lorsque, comme pour la plupart des professeurs de français, on n’a pas vécu en France.

  • Pourquoi le Réseau Barnabé soutient-il le volontariat en Terre Sainte ?

Par la rencontre avec des Français désireux de transmettre et d’apprendre, élèves et professeurs dans écoles chrétiennes de Terre Sainte se familiarisent avec plus de facilité avec notre langue si difficile à apprendre. « Quand on est proche que l’on se comprend bien, on n’a pas besoin de se le dire, affirme Alain Bentolila, spécialiste de l’apprentissage du langage chez l’enfant, mais plus on est éloigné, culturellement ou par des circonstances socio-politiques, plus la langue a de l’importance pour s’entendre. »

  • Quels sont les liens / valeurs qui unissent la DCC et le Réseau Barnabé ?  

Depuis la création du Réseau Barnabé en 2006, La DCC fait partie de nos partenaires. Nous nous enrichissons mutuellement de nos compétences et connaissances. Partir avec la DCC dans une école de Terre Sainte, c’est vivre au quotidien ce que le Réseau Barnabé encourage : une éducation à la paix enrichie par la découverte d’une culture, l’apprentissage d’une langue.

  • Quels sont les bénéfices de la relation interculturelle entre l’Enseignement Catholique et les écoles chrétiennes de Terre Sainte ?

Peut-être la certitude pour chacun que nous sommes des êtres de relation, et que nous grandissons dans la confrontation avec la différence.

  • Comment s’exprime la pauvreté en Israël / Palestine ? 

Il me semble que la grande pauvreté réside dans le peu de liens physiques imposés par la situation géopolitique. Les rencontres de part et d’autres de la frontière qui sépare cette terre sont rares. L’usage exponentiel des réseaux sociaux en est l’image. Mais elle est contrebalancée par la d’autant plus formidable richesse des liens familiaux, amicaux, la chaleur si démonstrative lors de rencontres.

  • La Terre Saint en 3 mots ? 

Foi, espérance, charité-agapé.


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